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Le canton d’Illiers-Combray et Meslay-le-Grenet.
L’église Saint-Orien-et-Saint-Blaise est connue pour ses superbes peintures murales qui seront le sujet d’un prochain trésor du mois, mais chut, n’en dévoilons pas plus…
Les Archives départementales conservent des plans de la seigneurie de Meslay-le-Grenet, ainsi que des plans, terriers, censiers et états des avenages de la seigneurie de Bérou située en cette paroisse (G 1012, G 1017 et 1018, G 1020 et 1021). Cette seigneurie appartient à Pierre de Moulins au début du XVIIe siècle, puis devient bien du chapitre de la cathédrale de Chartres à la fin du XVIIe.
La seigneurie de Meslay-le-Grenet est une possession de la famille de Serizy. La signature de Charles de Serizy apparait dans un document conservé sous la cote E 2581 (1633-1637. Foi et hommage à Charles de Serizy, seigneur de Meslay-le-Grenet, pour ses terres en la paroisse de Saint-Loup).
Nicolas Bouvet, seigneur de Meslay-le-Grenet, est commissaire alternatif et triennal aux revues et logement des troupes de la ville de Chartres (B 412, 1725-90 ; B 750, 1722-26 et G 2264, 1702-1727).

Une Danse Macabre dans l’Église Saint-Orien de Meslay de Grenet en Eure et Loire…C’est une drôle de danse qui se joue là, peinte à la fin du XVe siècle sur le mur de cette petite église de campagne. Une danse comme le Moyen Âge en a eu le goût, macabre à souhait, et édifiante au possible. la mode en est venue au XIVe siècle, alors que l’Europe était fortement touchée par les guerres, la famine et la peste. La mort omniprésente, traumatisante, s’est alors fait une place de choix dans l’art. En bonne place dans ce nouvel art funèbre, voici donc le thème de la Danse macabre. En une longue frise, une sarabande fort peu joyeuse, la Mort et nombre de squelettes emmènent avec eux divers personnages représentant toutes les catégories sociales : du Pape et de l’empereur au modeste paysan et au pauvre mendiant. Une façon de rappeler, à qui voudrait l’oublier, que la mort se saisit de qui elle veut, que personne n’en est à l’abri, et que tous sont égaux devant cette fin inéluctable. Ah, la vanité des classes ! C’est aussi un peu le sujet de cette autre peinture que l’on retrouve dans la même église, sur le même mur, au registre supérieur. Le Dit des trois morts et des trois vifs, grand classique de la peinture médiévale, nous montre trois jeunes cavaliers fringants et élégants saisis d’effroi, pris à partie par trois squelettes ou cadavres surgissant du cimetière. L’objet du dialogue ? Simplement rappeler aux jeunes gens qu’un jour, proche ou lointain, leurs corps se décomposeront, et qu’il n’est jamais trop tôt en ce monde pour s’y préparer …

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