L’Œil d’Horus : la vraie signification d’un symbole ancien et puissant

Certaines luttes mythologiques entre le dieu Horus et son oncle Seth ont fait que l’œil d’Horus symbolise l’ensemble, ce qui est revenu à son être et a été achevé.

Les anciens Égyptiens l’appelaient Udjat, wadjet ou wedjat. Cette narration raconte comment Horus a dû se battre farouchement avec son oncle Seth pour venger la mort de son père Osiris.

Dans la bataille, Horus a perdu son œil gauche, qui a été endommagé ou volé par Seth, et a dû être remplacé par l’Udjat.

L’œil d’Horus signifie : l’œil gauche d’Horus était lié à la Lune, tandis que son œil droit était identifié au soleil.

Le point de connexion entre l’Udjat et la Lune est dû à une version du mythe qui dit que l’œil blessé a dû être guéri et reconstruit par le dieu Thoth.

Le processus de guérison a été perçu dans la nature à travers les phases lunaires, c’est-à-dire que la Lune a modifié son apparence lorsqu’elle était en transe de guérison et que la Pleine Lune est apparue lorsque l’Œil d’Horus a été complètement guéri.

Sens spirituel de l’Œil d’Horus

Le lien entre les mythes solaires et osiriaques qui est perçu dans cette légende semble indiquer que les anciens Égyptiens eux-mêmes ont fusionné des histoires qui appartenaient à différentes divinités, Horus l’Ancien (Haroeris) et Horus le Jeune (le fils d’Osiris et d’Isis) et qu’en fin de compte, l’Œil a servi de modèle à l’offrande que Horus le Jeune a fait à son propre père pour le ramener à la vie.

C’est-à-dire que Horus le Jeune est venu fusionner avec son homologue lorsque le mythe d’Osiris a commencé à prendre de l’importance.

La magie de l’Œil d’Horus

Sous la forme d’une amulette, c’était l’une des plus puissantes et des plus importantes et la quantité d’exemplaires qui ont été prises ou incluses dans la momie a augmenté sa valeur protectrice.

Il a servi à contrer les effets du mauvais œil, comme remède contre les maladies oculaires et à protéger le défunt de tout enchantement nocif ou malchance, en améliorant la vision, à la fois réelle et introspective.

Il apparaît dans une multitude de contextes ; par exemple, sur les murs des temples, l’offrande de deux Yeux d’Horus est recueillie pour assurer le bon fonctionnement du cycle solaire et lunaire.

Le même symbolisme avait la présentation de deux miroirs. Dans le sanctuaire également, l’Udjat est personnifié dans l’écluse des naos de la divinité.

La partie où le loquet est entré était appelée ainsi et le loquet lui-même était “le doigt de Seth” évoquant à nouveau les problèmes entre les deux dieux ; le retour de Maat (ordre), personnifié par le dieu du temple, a stabilisé le cosmos agité par cette lutte.

L’Udjat se trouve dans le trousseau funéraire, faisant partie de la décoration ou même intégré dans l’ornementation de sceptres, des proues de bateaux, etc.

Avec l’inclusion de l’œil, l’objet était animé et magiquement habilité à avoir le pouvoir de voir.

L’Œil d’Horus était considéré comme l’offrande par excellence. De l’avis de Hornung (1992), il pourrait être mis en parallèle avec l’offre de Maat, car les menaces dangereuses et nuisibles ont réussi à être éliminées, en veillant à ce que la justice et l’harmonie restent ou reviennent.

Ces deux offrandes ont été présentées côte à côte lors de cérémonies telles que le « culte quotidien ».

Une statuette représentait la déesse de la justice et de l’ordre cosmique, Maat, qui portait une plume d’autruche sur sa tête comme symbole distinctif.

Elle était la nourriture générique de Dieu, car elle était basée sur la justice, se renforçant avec l'”esprit” de ce concept qui a renforcé le bon progrès du pays.

D’autre part, l’Œil d’Horus symbolisait la santé, un autre des éléments essentiels pour le maintien du Maat.

Grâce à ces offrandes, la « vie » magique et puissante nécessaire à l’harmonie de la terre égyptienne a été insufflée dans la statue.

Certains dieux comme Iah (la Lune) ou Nefertum dans leur aspect de « Souverain de la Nourriture » (Nouveau Royaume) portent souvent cet orgue dans leurs mains comme symbole de chaque offrande.

C’est-à-dire qu’il en est venu à personnifier non seulement les concepts liés à la lumière, mais qu’il pourrait aussi être, par exemple, la matérialisation magique de la nourriture. Représenté sur le côté du sarcophage a servi pour que le défunt puisse voir à travers eux le voyage qu’il a fait dans le ciel, y compris à la fin du troisième millénaire.

 

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